Solutions envisagées

Le renouvellement de la flotte de navires qui circulent sur le Saint-Laurent contribuera grandement à diminuer de façon substantielle les apports de polluants dans le Saint-Laurent. Ces navires modernes sont équipés de systèmes de récupération et de traitement des eaux contaminées.

Les vraquiers plus récents sont équipés de systèmes de manutention de marchandise plus perfectionnés qui réduisent la quantité de poussière et de résidus de cargaison. Les terminaux maritimes cherchent aussi à atteindre cet objectif de réduction en modernisant leurs installations.

La faible profondeur, en moyenne 3 m, de l'immense lac Saint-Pierre le rend vulnérable à la pollution. En effet, les substances toxiques y demeurent très longtemps, car l'eau y est plutôt stagnante, sauf dans le chenal de navigation.

Afin de contrer l’érosion des berges due au batillage des navires, l’industrie maritime a adopté en 2000 une mesure volontaire de réduction de la vitesse des navires commerciaux. Dans le secteur sensible de Sorel-Tracy/Varennes, sur une distance de près de 25 km, il est suggéré de ne pas dépasser une vitesse de 10 nœuds (18,5 km/h) en remontant le fleuve et de 14 nœuds (25,9 km/h) en le descendant. Depuis, cette mesure de diminution de vitesse est suivie par la majorité des pilotes. De plus, dans les petits chenaux, des bouées indiquent une limite de vitesse aux navigateurs de plaisance.

Les vastes étendues comme le golfe du Saint-Laurent doivent elles aussi être protégées afin de préserver la qualité du milieu aquatique. Le nombre important de navires qui les traversent peut à la longue avoir un impact sur la qualité de l'eau, car il y aura accumulation de produits polluants dont certains prennent du temps à se dégrader.

Le programme de certification environnementale l'Alliance verte invite ses participants à développer des pratiques maritimes qui visent à contrôler les substances polluantes rejetées dans l'eau.