Problématique
Source : Véronique Tanguay, Stratégies Saint-Laurent
La présence de polluants dans le Saint-Laurent perturbe beaucoup les écosystèmes en affectant tous les niveaux trophiques de la chaîne alimentaire. Les plus petits organismes contaminés sont mangés par des animaux de plus grande taille, qui à leur tour, intègrent dans leur organisme les produits toxiques.
Source : Stéphane Miller, Stratégies Saint-Laurent
Les oiseaux et les mammifères marins, qui évoluent dans des habitats perturbés par la présence de polluants, sont grandement affectés. Ils ingèrent ces substances toxiques en s'alimentant.
Source : David Gaspard, Stratégies Saint-Laurent
Les cargos, les pétroliers et les bateaux de croisière qui sillonnent le Saint-Laurent émettent des sons qui affectent les grandes baleines. Ces sons font partie d'une gamme de fréquences qui sont utilisées par plusieurs espèces de baleines lorsqu'elles communiquent entre elles. Elles s'en servent aussi pour s'orienter. Les cétacés n'arrivent donc pas à détecter la présence d'un navire, ce qui augmente le risque d'une collision provoquant leur mort. De plus, le bruit des navires masque les ultrasons employés par les baleines pour se nourrir. La qualité de l'habitat peut donc diminuer s'il est trop fréquenté par les navires. Les baleines peuvent aussi se prendre dans les engins de pêche.
Source : Judith Roger, Stratégies Saint-Laurent
Ce dauphin, faisant partie des baleines à dents, a été désigné comme une espèce non en péril par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) en 1991. Par contre, le béluga est inscrit sur la liste des espèces en voie de disparition. Trois populations de baleines sont donc en péril au Canada: l’épaulard résident du sud, la baleine noire de l’Atlantique Nord et le béluga de l’estuaire du Saint-Laurent.
Source : Simon Ménard
L’érosion des berges, accentuée par le batillage des navires et des embarcations de plaisance, entraîne la disparition de certains habitats. De plus, la concentration de l'eau dans le chenal de navigation contribue à accentuer l'envasement du lac Saint-Pierre et à faire disparaître les herbiers aquatiques. Ainsi, la diminution des surfaces occupées par les herbiers aquatiques au lac Saint-Pierre contribue à la baisse de la population de perchaudes. Les juvéniles de cette espèce de poisson, autrefois abondante dans ce secteur, se nourrissent dans les herbiers aquatiques. La perte de ces habitats les empêchent de s'alimenter assez pour qu'ils puissent atteindre une taille suffisante pour survivre à leur premier hiver.
Source : Simon Ménard
La présence d'un chenal creusé à une profondeur de 11,3 m au centre du lac Saint-Pierre permet aux navires de traverser cette immense étendue d'eau dont la profondeur moyenne n'est que de 3 m. Par contre, le creusage de ce chenal a eu comme conséquence de faire disparaître certains milieux humides, puisque le niveau d'eau s'est abaissé de part et d'autre du chenal.
Source : Simon Ménard
Lorsque les plantes aquatiques des milieux humides bordant les rives sont suffisamment abondantes, elles réussissent à maintenir le sol en place.
Source : Simon Ménard
Les milieux humides sont des habitats où on retrouve une très grande biodiversité. En approfondissant davantage le chenal de navigation, on risquerait d'assécher complètement les sections du lac situées de chaque côté du chenal et on ferait disparaître les milieux humides.
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