01/Un bateau de croisière de la compagnie Victory Cruise Lines qui navigue sur le fleuve Saint-Laurent en face de Contrecoeur.
Source : JiCi Lauzon
De nos jours, les grands navires de passagers qui se déplacent sur le Saint-Laurent sont dédiés aux croisières. Les voyageurs utilisent ce mode de transport pour le plaisir plutôt que par nécessité comme c'était autrefois le cas.
Différents itinéraires sont offerts à bord du Victory qui explorent les Grands Lacs, le Saint-Laurent et les Maritimes avec des escales québécoises, ontariennes et américaines.
02/Le navire de croisière MS Rotterdam vu à partir de la terrasse Dufferin à Québec, 14 septembre 2018
Source : Anne-Marie Dulude
La ville de Québec comporte des attraits touristiques susceptibles d'intéresser un nombre important de voyageurs. De plus, elle possède des installations portuaires permettant de recevoir d'imposants navires de croisière. C'est la première destination des croisières sur le Saint-Laurent.
03/Le navire de croisière MS Rotterdam, Québec, 14 septembre 2018
Source : Anne-Marie Dulude
Le MS Rotterdam, construit en 1996, est un transatlantique d'une capacité de 1404 passagers.
Ce navire transatlantique, construit en 1987, peut accueillir 600 passagers.
05/Porte d'entrée du Centre d'interprétation portuaire où une affiche indique la présentation de l'exposition «Histoire de navires», Montréal
Source : Anne-Marie Dulude
En 2017, à la jetée Alexandra dans le Vieux-Montréal, une nouvelle gare maritime a été construite afin de mieux répondre aux besoins des lignes maritimes et des croisiéristes. Des espaces publics ont également été aménagés.
06/Maquette du minéralier S. S. Sunrip de la compagnie Saguenay présentée dans l'exposition «Histoire de navires», Montréal
Source : Simon Ménard
Sur le même site, le Centre d’interprétation portuaire présente l'exposition «Histoire de navires». Des photographies, des informations textuelles, des vidéos et six modèles réduits de navires de divers types aident à mieux connaître l'évolution du transport maritime et l'histoire portuaire de Montréal.
07/Maquette d'un paquebot présentée dans l'exposition «Histoire de navires», Montréal
Source : Simon Ménard
Cette exposition fait ressortir à quel point le Port de Montréal a été un élément important pour le développement socio-économique de la ville ainsi que pour le peuplement et l'industrialisation du Canada
08/La Promenade d'Iberville au Grand Quai du Port de Montréal
Source : Simon Ménard
Il est possible de déambuler sur une immense terrasse de bois à proximité des navires de croisière et d'observer un toit vert comportant 20 000 plantes florales et aromatiques variées.
09/Le navire de croisière AIDAvita, Port de Montréal, 4 août 2018
Source : Simon Ménard
À bord du AIDAvita, il est possible d'accueillir 1266 passagers et 389 membres d'équipage.
10/Le navire de croisière AIDAvita, Port de Montréal, 4 août 2018
Source : Simon Ménard
On observe une augmentation du nombre de navires de croisière au Port de Montréal depuis que les nouvelles installations ont été réalisées.
11/Le navire de croisière CTMA Vacancier sur le fleuve Saint-Laurent
Source : Simon Ménard
Ce navire de 450 passagers effectue chaque semaine le trajet entre les Îles de la Madeleine et Montréal. Le trajet est d'une durée de huit jours. On y découvre les caractéristiques des différentes sections du majestueux Saint-Laurent.
12/Le navire de croisière MN Canadian Empress de la compagnie St. Lawrence Cruise Lines, Port de Montréal, août 2018
Source : Anne-Marie Dulude
Ce bateau de croisière de dimensions plus modestes, construit en 1981, peut recevoir 66 passagers et 14 membres d'équipage. Il offre plusieurs itinéraires sur le Saint-Laurent et les Grands-Lacs.
13/Entrevue filmée avec Maryse Camirand, officier de navigation et copropriétaire de la Croisière MS Jacques-Cartier
14 minutes 18 secondes
Transcription
(Musique. Des images filmées montrent le pont de Trois-Rivières au loin, le fleuve Saint-Laurent, un phare en bois et une promenade. Maryse Camirand parle des différents aspects de son métier. Elle est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) Je me présente. Je suis Maryse Camirand. Je suis officier de navigation à bord d’un navire de croisière maritime et fluviale. Le premier navire de croisière maritime et fluviale canadien québécois entièrement dédié à ça et ça on est très fier. Maryse elle travaille aussi avec Michel Harvey, la famille Harvey, les propriétaires. (Photo montrant les capitaines Michel, Luc et François Harvey qui portent leur habit de travail.) En fait, c’étaient les propriétaires du MS Jacques-Cartier. Michel et moi avons acheté le MS Jacques-Cartier et on l’a réinventé. Et on arrive avec le MS Jacques-Cartier pour 2019. (Illustration montrant des kayakistes qui se déplacent en direction du MS Jacques-Cartier.) Qui je suis en passant ? Moi, j’ai un brevet de capitaine. Donc, je peux agir à titre d’officier de navigation. (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) J’ai un baccalauréat en administration et j’ai travaillé dans le secteur maritime aussi. Alors, c’est un mélange d’un peu tout ça qui a amené la conversion du MS Jacques-Cartier. Et puis, je ne sais pas si vous le savez mais le MS Jacques-Cartier, il a toute une histoire. Le MS Jacques-Cartier ça a commencé en 1924. (Photo ancienne en noir et blanc montrant plusieurs personnes qui assistent au lancement du MS Jacques-Cartier qui est pavoisé.) Le MS Jacques-Cartier est un navire qui faisait la traverse entre Kingston et Wolfe Island en Ontario. Par la suite, il est venu faire la traverse sur la rivière Saguenay. (Photo ancienne en noir et blanc montrant des autos sur le MS Jacques-Cartier qui était alors traversier vers l’Île aux Coudres.) Il a fait du transport de billes de bois. Il a fait de la traverse un peu partout. Bref ! C’est mon beau-père en 1967 qui l’a acheté pour le convertir à cette époque-là en navire qui transportait de la bille de bois. (Photo en noir et blanc, datant du 27 août 1971, du MS Jacques-Cartier chargé de billes de bois qui est accosté au quai.) Et là, tout le monde lui disait : «Mon Dieu Luc, capitaine Luc Harvey, vous êtes fou. Vous voyez bien qu’un bateau en acier ça ne fait pas du transport de billes de bois.» (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) Et Luc a démontré que c’était possible de le faire. Donc, à partir de ce moment-là, pendant plusieurs années avec sa conjointe, Mme Fernande Laurendeau, ils ont monté l’entreprise. (Photo de Fernande Laurendeau en compagnie de son fils Michel Harvey vêtu de son habit de capitaine.) En 1971, le transport de la bille de bois par la route prenait son essor et là oups ça allait moins bien. (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) Et là, il arrivait pour décharger le bois et les «foremen» disaient : «ah !» Alors finalement, mon beau-père a dit : «Non ! Au lieu de me faire mourir par vous autres, je vais me faire mourir par moi-même.» Alors, durant l’hiver il a transformé le Jacques-Cartier en navire de croisière excursion. (Photo montrant des gens à bord du bateau de croisières MS Jacques-Cartier blanc, jaune et bleu au début années 2000.) Alors, il est arrivé à Trois-Rivières, Trois-Rivières port d’attache, en 1972. Ma belle-mère était enceinte du beau Michel, celui que j’ai marié et que j’aime bien gros. (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) OK ! Alors là en 1972, on arrive au quai avec un équipage mais pas de passager. Pendant trois semaines, zéro passager. Au bout de trois semaines, il en arrive sept. Mon beau-père était tellement fier de les voir arriver qu’il a dit : «Je vous embarque gratis.» Là, je le sais que c’est gratuit. Mais, l’expression à l’époque c’était gratis. Donc, la première croisière s’est faite avec sept passagers embarqués complètement gratuitement. Pendant quarante ans ce navire-là a opéré ici à Trois-Rivières à titre de navire de croisière excursion. (Photo des membres de la famille Harvey lorsqu’ils ont obtenu le prix de Lauréat régional des Grands prix du tourisme québécois en 2013.) Même les dernières années, on transportait plus de 35 000 personnes. (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) Michel, mon conjoint, a grandi sur le bateau avec son frère parce que ce sont des marins de génération en génération. Michel… On parle de la quatrième génération de capitaines de père en fils. (Photo montrant les membres de l’équipage du MS Jacques-Cartier à la fin des années 70) Et même notre fille Rachel commence à l’Institut maritime. On prépare la cinquième génération. (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) Il faut comprendre que les croisières MS Jacques-Cartier c’est un mode de vie beaucoup plus qu’un travail. On est comme des gypsies mais sur l’eau. Donc, comment ça fonctionne, je vous l’ai dit. Ma belle-mère était enceinte. Elle a élevé Michel à bord du bateau. Michel faisait du tricycle. Il traînait son petit bateau en arrière. On a fait pareil, nos deux filles à bord avec la gardienne. (Photo où on voit les deux gardiennes avec les deux filles de Maryse Camirand lors de la fête de Noël.) Donc, c’est vraiment un mode de vie. On est toute la famille à bord avec l’équipage évidemment. (Photo montrant Michel Harvey en habit de capitaine à bord du MS Jacques-Cartier en compagnie de ses deux fillettes qui portent des lunettes fumées.) Ça fait comme une très grosse famille. Parce que le navire, il se promène partout entre Toronto et Saguenay. (Photo, prise devant le fleuve, de Maryse Camirand et de Michel Harvey vêtus de leurs uniformes en compagnie de leurs deux filles.) Et puis là, Michel et moi en achetant le navire, on dit c’est quoi qu’on a en avant de nous autres ? Qu’est-ce qu’on fait avec le Jacques-Cartier ? (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) Et là, on est allé avec les tendances du marché et on le transforme en navire de croisière maritime et fluviale. On l’allonge de 40 pieds. On rajoute un étage et demi. On fait 34 cabines. (Illustration d’une spacieuse cabine en bleu marine et blanc du MS Jacques-Cartier avec large fenêtre donnant sur le pont.) Donc, 68 personnes maximum à la fois. (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) Donc, nous on s’en va directement où les autres ne vont pas. C’est-à-dire tous les havres, les baies, les phares, les endroits pittoresques. (Photo montrant des habitations rouges, jaunes et blanches de l’Isle-aux-Grues sur le bord de l’estuaire du Saint-Laurent.) Débarquements en zodiac aussi. Kayak, croisières actives. (Photo montrant une vue rapprochée de l’avant d’un kayak jaune se déplaçant sur le fleuve tranquille.) On veut que les gens découvrent ou vivent une expérience différemment. Donc, on veut faire découvrir notre Québec de cette façon-là. (Photo montrant deux femmes qui font de la randonnée en montagne non loin d’un cours d’eau.) Alors, on est très fier du Jacques-Cartier qui s’en vient. Et d’ailleurs, en passant, (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) cette rénovation-là se fait entièrement au Québec, dans notre propre chantier privé. Donc, ces retombées-là elles sont ici au Québec. L’argent reste chez nous. Et là, on a tellement hâte de se promener partout à travers le Québec avec les petites îles, les havres, les baies, (Photo prise à l’Anse-Saint-Jean où on voit des habitations près de la rivière Saguenay et au loin le fjord majestueux.) les phares et aller voir les spécialistes aussi. (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) Parce qu’on va avoir les spécialistes qui vont se joindre à nous. À chaque endroit où on va, il y a une particularité à découvrir. On veut vivre le milieu, goûter le milieu, c’est-à-dire les bons chefs cuisiniers des endroits… (Photo montrant une vue rapprochée d’une assiette de salade comportant des agrumes et du radis.) Les particularités locales, il faut tout vivre ça. Bref ! J’ai tellement hâte de partir, qu’il faut que j’arrête de parler parce que je vais partir tout de suite. (Musique. Images filmées du fleuve Saint-Laurent non loin du Port de Trois-Rivières et à l’horizon on voit le pont Laviolette.)
(Musique. Photo montrant Maryse Camirand, vêtue d’une robe de mariée blanche, qui est entourée de huit capitaines, dont son mari, son beau-frère et son beau-père tous vêtus de leurs habits.) Moi je suis chanceuse. Je suis mariée à une famille de marins de longue date. C’est-à-dire que les Harvey, c’est connu, ils viennent de l’île aux Coudres. Ce sont presque tous des capitaines. Mon beau-frère François est capitaine. Mon beau-père Luc est capitaine. Mon conjoint Michel est capitaine. (Portrait du capitaine Michel Harvey portant une casquette et une chemise blanche à manches courtes décorée de galons d’épaule.) Bref ! On est presque tous capitaines dans cette famille-là, moi aussi. (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) Mais, est-ce que c’est possible de devenir marin sans pour autant provenir d’une famille de longue lignée de marins ? Évidemment que c’est possible et de plus en plus. Et puis, la place pour les femmes est de plus en plus importante. Si on recule il y a 20-25 ans, il y en avait moins des femmes. Il y en avait, mais il y en avait moins. (Images filmées montrant un navire commercial qui se déplace sur le fleuve Saint-Laurent.) Maintenant, c’est accessible. Et j’enseigne aussi à l’Institut maritime et je le vois sur les bancs d’école. (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) On a des gens qui viennent de tous horizons maintenant. Ce n’est plus juste des enfants de familles de marins. Eh bien ! Oui, il y en a. C’est clair que les familles de marins, on aime toujours ça retourner dans le milieu maritime. Mais, il y en a qui ne viennent pas de ce milieu. On divise ça en deux grandes branches en passant les carrières maritimes. Tu as les carrières maritimes à bord des navires. Tu as les carrières maritimes terrestres aussi. Et ça, ça peut faire toute une différence. Si on aborde l’aspect à bord des navires, c’est fort simple on a deux grandes branches à bord des navires. Tu as le côté pont, c’est-à-dire ceux qui travaillent à gouverner le navire, le matelotage et tout ça. Et tu as le côté salle des machines aussi. Alors, ceux qui ont des affinités mécaniques, c’est aussi une avenue. Et là, on dit : «Mon Dieu on a peur !» On a peur de partir quatre, cinq mois de temps. Non, non, non. Attention ! Les carrières maritimes, ce n’est plus nécessairement ça. (Images filmées montrant le bateau Océan Basque 2 effectuant des opérations de dragage, maintenu en place par un remorqueur, et une barge à ses côtés servant à recueillir les sédiments dragués et maintenue en place par un autre remorqueur sur le fleuve Saint-Laurent près du Port de Trois-Rivières.) On peut travailler à bord de remorqueurs et revenir à la maison tous les soirs ou presque. On peut travailler comme pilote du Saint-Laurent et revenir de façon régulière à la maison. On peut travailler sur les traversiers. On peut travailler sur les petits navires de croisière excursion. (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) Ce sont tous des «travails» qui nous permettent de revenir à la maison. Si on se dit : «Moi j’ai le goût de l’aventure un peu plus. Je veux aller vers le nord ou je veux aller vers l’international.» Ce sont aussi des professions possibles. On part sur une plus longue période de temps. Mais, maintenant les compagnies sont tellement bien organisées. On fait par exemple un mois on, un mois off, trois semaines on, trois semaines off. C’est très bien géré pour ça. Alors, oui c’est l’aventure. Mais, surtout en passant la navigation c’est plus qu’un job. (Photo aérienne montrant un cargo traversant les écluses de Saint-Lambert et les autos qui empruntent la route les menant au pont Victoria.) La navigation c’est intrinsèque. C’est une liberté. (Musique)
(Musique) Pour supporter une industrie comme la nôtre, (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) ça prend énormément de monde à terre. Qu’est-ce qu’ils font les gens de terre ? Ils sont dans nos compagnies en gestion. Ils sont, par exemple, inspecteurs. (Photo d’un inspecteur, portant une combinaison bleue et un casque de sécurité, qui prend des notes sur une tablette non loin d’un cargo sur le fleuve gelé.) Ils sont, par exemple, chercheurs. Les chercheurs ou les biologistes, on les amène des fois en bateau. Alors, ils embarquent avec nous. (Photo d’un homme, à bord d’un navire de recherche, qui porte une veste orange et un casque de sécurité.) C’est bien le fun ça aussi. Après ça, qu’est-ce qu’ils font nos gens de terrestre ? Ils sont débardeurs. Ils sont arrimeurs. Ils sont un paquet de professions qui sont aussi très intéressantes. (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) Et puis où ça devient intéressant aussi, vous allez me trouver drôle. C’est une fille qui parle. Je vais vous en parler pareil. Dans le fond, nous les filles quand on décide d’avoir nos bébés, eh bien, c’est bien intéressant. Moi, j’ai eu le meilleur des mondes. J’ai pu amener les enfants à bord avec la gardienne. Mais, ce n’est pas tout le monde qui choisit ce mode de vie-là. Alors, qu’est-ce qu’on fait souvent, eh bien on se retrouve durant la période des enfants. On se retrouve avec un métier terrestre. Mais, on a toujours l’appel du large. On finit toujours par retourner. Alors, le métier terrestre souvent l’expertise peut servir par exemple en enseignement. Il y a plusieurs de mes consœurs qui enseignent à l’Institut maritime, dans les organisations en gestion parce que là on a un bagage. Quand on a vécu la navigation, après ça c’est beaucoup plus simple de la gérer. Alors, tout va avec. Il y a un paquet de possibilités dans les carrières maritimes. Il ne faut vraiment pas voir ça comme très compliqué. Même, en passant, quelqu’un qui veut commencer. Il y a deux chemins. Le premier chemin, c’est le chemin officiel. On s’en va à l’Institut maritime du Québec à Rimouski, notre école nationale. On en est très fier. (Photo montrant l’Institut maritime à Rimouski. Musique.)
(Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) L’autre chemin qu’on a devant nous, c’est aussi le processus de formation continue. C’est celui que j’ai pris, en passant, pour votre information. Parce que, souvenez-vous, je vous ai dit que j’avais un Baccalauréat en administration. Alors, moi je ne voulais pas tout aller refaire mes cours de collégial et tout ça. Je les avais. Alors, ce que j’ai pris. J’ai pris le processus de la formation continue. J’avais du temps de mer d’accumulé. Et je suis allée passer mes examens. Et j’ai gravi les échelons via le processus de formation continue. Alors, on n’est pas obligé de dire je vais faire quatre ans à Rimouski pour m’en sortir. Même, en passant, depuis l’année passée on a un nouveau DEP, un diplôme d’études en matelotage. Ça c’est génial ! (Photo montrant deux hommes et une femme, portant un casque de sécurité et des combinaisons de travail orange avec des bandes réfléchissantes, sont debout près de conteneurs bleus.) Ça dure très peu de temps. On vous forme en formation d’urgence en mer, en combat d’incendie parce que c’est ça sur un bateau. Le feu, nous autres on n’appelle pas les pompiers. Il faut être capable de faire de quoi avec. (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) On est parti au large. Alors, on vous forme là-dedans. On vous forme en évacuation. On vous forme en homme de roue, en matelotage. Et là, vous êtes en mesure de partir en dedans de quelques mois. Vous avez un job super intéressant sur un navire avec une formation qui ne vous exige pas des années à l’école. Évidemment, si vous aimez ça et que vous voulez continuer, on est content. On continue à vous accueillir dans le processus. Bref ! Ça fait toute la différence. Et sachez qu’on est en pleine pénurie de main-d’œuvre. Il y a beaucoup de secteurs qui sont en pénurie de main-d’œuvre, mais le secteur maritime particulièrement. Alors, n’hésitez pas si vous avez le goût de vous joindre à nous. C’est vraiment une vie palpitante. (Musique. Photo montrant le bâtiment, comportant un phare en bois, de la billetterie du bateau de croisières MS Jacques-Cartier sur le bord du fleuve Saint-Laurent à Trois-Rivières.)
(Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) Pourquoi le Jacques-Cartier a choisi Trois-Rivières comme port d’attache ? OK ! Ça on est vraiment content de ça parce que pendant plus de 40 ans, on a opéré ici à Trois-Rivières avec le navire avec port d’immatriculation Trois-Rivières. Alors ça, on veut perpétuer ça. Évidemment, on ne sera pas accroché au quai à Trois-Rivières à tous les soirs. Il ne faut pas. Ce n’est pas bon signe si c’est ça. Parce que là, on veut se promener partout. Mais, par contre on va être porteur du message, porteur du nom. Et on est fier de la communauté d’où on vient. Alors, ça c’est important pour nous. Après ça, eh bien, d’où on part, où on va ? On va tout traiter le secteur pour 2019. On va tout traiter le secteur entre Saguenay et Toronto. (Photo, prise à partir du lac Ontario, de la ville de Toronto avec ses gratte-ciels et sa tour.) OK ! Alors, ça c’est beau parce que c’est un mélange nature, culture, découvertes. (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) On a tout le fjord du Saguenay, évidemment que ça se passe de commentaires. C’est beau. On le sait ça. Après ça, toute la zone Tadoussac, toute la zone où il y a les phares dans ce secteur-là en passant. (Photo où on voit la queue d’une baleine qui vient d’effectuer une plongée dans le fleuve.) Parce qu’on a une route des phares. On a les îles du Saint-Laurent et le fjord du Saguenay. On a une croisière aussi sur Toronto. (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) Québec, on ne se le cache pas, pour tous les Européens Québec c’est une des villes très charmantes. (Photo de la ville de Québec où on voit le château Frontenac illuminé, les habitations anciennes qui l’entourent et le fleuve Saint-Laurent au loin.) Trois-Rivières, ici-même, avec tout son développement (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) en passant culturel, social... (Photo où on observe le Musée des Ursulines et des habitations anciennes en pierres à Trois-Rivières.) On va même faire un petit tour à la cabane à sucre. C’est ici à Trois-Rivières qu’on va à la cabane à sucre (Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) pour prendre la culture, le pouls des gens qu’on a ici. (Photo de la tire d’érable sur la neige près d’une cabane à sucre en bois avec les cadrages extérieurs des fenêtres peints en rouge. Musique.)
(Musique. Maryse Camirand est debout devant une fenêtre permettant de voir la promenade qui longe le fleuve.) On va être 23 membres d’équipage pour 68 personnes. On s’entend que c’est dans un contexte familial. OK ! Donc, Michel Harvey mon conjoint, moi, Rachel notre grande fille et Amélie aussi ma petite dernière qui a maintenant 14 ans. Elle, c’est une fille plus de communication. D’après moi, on va la voir plus sur le terrain avec les gens et tout ça. C’est une fille qui aime beaucoup les relations publiques. On fait partie de l’équipage. Mais, il y a plus que nous. On devient une grande famille élargie. Donc, évidemment, on est accompagné par d’autres experts maritimes, d’autres officiers, d’autres officiers mécaniciens, un chef cuisinier aussi. Ça on est tellement content. Parce que la bouffe, ça fait toute la différence. Les gens veulent bien manger. Les gens veulent bien manger à bord du bateau. Donc, on veut apprêter nos particularités en région. Alors ça, ça nous prend un bon chef cuisinier et des équipes de service évidemment. Mais, c’est comme une grande famille. Vous savez 68 personnes pendant une semaine, dix jours, ça devient une grande famille. Souvent, je me plais à dire en passant, à l’époque avec le Jacques-Cartier, on faisait des croisières de deux jours et on n’avait pas de cabine à bord parce que c’était un 400 passagers. Alors, les gens couchaient dans les hôtels. Alors là, on leur faisait faire des horaires, je vous le jure, des horaires de fous. On partait de Trois-Rivières. On allait revirer au Saguenay. On les couchait tard et on les levait de bonne heure. OK ! Et là, les gens quand ils partaient, souvent ils pleuraient. Ils étaient contents. Ils nous serraient. Moi, je pense que dans la nouvelle version, quand les gens vont partir, c’est moi qui va pleurer parce qu’on va être trop content. C’est des liens qu’on va tisser, quelque chose d’exceptionnel. Et puis, je pense que c’est un peu ça qu’on s’est donné en passant. Quand vous parlez de mode de vie, c’est ça. C’est beaucoup plus qu’un job. C’est une façon de vivre. C’est une façon d’être. Ça, on est fier de ça ! (Musique. Images filmées montrant la promenade longeant le fleuve Saint-Laurent, le phare, le Port de Trois-Rivières et le pont Laviolette au loin.)
14/Le navire de croisière AML Cavalier Maxim, Port de Montréal, août 2018
Source : Anne-Marie Dulude
La compagnie de croisières-excursions AML possède une flotte d'une dizaine de navires. Ces derniers font des trajets de courte durée dans différents secteurs du Saint-Laurent.
Le AML Cavalier Maxim, d'une capacité de 750 passagers, offre une croisière guidée entre Montréal et les îles de Boucherville de jour comme de soir. Il est aussi possible d'y déguster à bord un brunch ou un souper tout en faisant une excursion en bateau. Un voyage d'une durée de deux jours est également proposé entre Montréal et Québec comprenant une nuitée dans un hôtel de la Vieille Capitale.
15/Le navire de croisière AML Louis Jolliet sur le Saint-Laurent
Source : Stratégies Saint-Laurent
D'une capacité de 1000 passagers, le AML Louis Jolliet offre différents forfaits principalement autour de la ville de Québec.
16/Le navire de croisière AML Louis Jolliet sur le Saint-Laurent
Source : JiCi Lauzon
17/Le navire de croisière AML Grand Fleuve au Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent
À partir de Baie-Sainte-Catherine ou de Tadoussac, les excursions à bord de ce bateau permettent à 689 passagers, accompagnés de guides-naturalistes, d'observer les baleines au coeur du Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent.
18/Le navire de croisière AML Suroît, Trois-Rivières, 20 août 2018
Source : Anne-Marie Dulude
À partir du quai de Trois-Rivières, ce bateau de 121 passagers fait des excursions d'une durée d'une heure et demie dans la région le jour et le soir.
19/La croisière Le Bateau Mouche, Vieux-Port de Montréal
Source : Anne-Marie Dulude
Le faible tirant d'eau d'à peine 60 cm de ce bateau lui permet d'offrir des trajets exclusifs car il peut s'aventurer dans des endroits inaccessibles pour d'autres bateaux. Il peut ainsi explorer les îles de Boucherville et se rendre dans les baies pour être plus en contact avec le milieu naturel. En naviguant sur le fleuve, les passagers peuvent aussi contempler la grande métropole. Le Bateau Mouche, d'une capacité de 190 passagers, propose des excursions guidées, des soupers-croisières et des soirées-spectacles.
20/Bateaux pour les excursions pour l'observation des baleines amarrés à la marina de Percé.
Les Bateaux de croisières Julien Cloutier offrent des excursions pour admirer de plus près le Rocher Percé, l'île Bonaventure ainsi que les oiseaux et les mammifères marins. Une escale à l'Île Bonaventure permet d'observer la colonie de Fous de Bassan qui s'y trouve.
21/Bateau pour les excursions pour l'observation des baleines passant devant le Rocher Percé.
Datant de centaines de millions d'années, le Rocher Percé représente un attrait touristique majeur qui suscite l'intérêt d'un très grand nombre d'excursionnistes.
22/Excursion pour l'observation des baleines dans l'estuaire du Saint-Laurent, région de Tadoussac
Il est possible de contempler le majestueux fjord du Saguenay et d'observer les baleines d'encore plus près grâce aux excursions en zodiac offertes par la compagnie AML. Les passagers sont accompagnés d'un capitaine-naturaliste. Certains zodiacs peuvent accueillir 24 passagers d'autres 60.
23/Canot pneumatique dans les rapides de Lachine
Source : Simon Ménard
Les excursionnistes les plus aventureux profitent de la descente des rapides en canot pneumatique tout en étant accompagnés d'un guide expérimenté.
24/Canots pneumatiques dans les rapides de Lachine
Source : Simon Ménard
25/Bateau à moteur qui descend les rapides de Lachine.
Source : Simon Ménard
Les embarcations motorisées de la compagnie Rafting Montréal sont conçues pour affronter les eaux turbulentes des rapides. Les excursionnistes peuvent vivre une expérience unique de manière sécuritaire.
26/Bateau à moteur de Rafting Montréal qui remonte les rapides de Lachine.
Source : Simon Ménard
En plus des embarcations motorisées de Rafting Montréal, il y a le bateau Saute-moutons qui offre cette excursion étonnante dans les rapides mais pour un plus grand nombre de passagers à bord.
27/La navette fluviale Montréal Parc Jean-Drapeau AML Transit au quai de la marina Port de plaisance Réal-Bouvier à Longueuil
Source : Simon Ménard
Les navettes, le Tandem et le Transit, de la compagnie AML assurent le transport entre le Vieux-Port de Montréal (quai Jacques-Cartier), le Parc Jean-Drapeau (Île Sainte-Hélène) et Longueuil (Port de plaisance Réal-Bouvier). Les passagers peuvent transporter leur vélo à bord. La capacité du bateau est de 196 passagers ou de 150 passagers et 70 vélos.
28/Le bateau pneumatique Navark Expédition, marina Port de plaisance Réal-Bouvier à Longueuil
Source : Simon Ménard
La compagnie Navark propose divers types de bateaux à louer pour se déplacer sur le fleuve. Ces bateaux peuvent accueillir, selon le modèle, de 6 à 200 passagers.
29/Le bateau pneumatique Navark Expédition sur le fleuve Saint-Laurent devant le Port de Montréal
Source : Simon Ménard
30/Vue de Lévis à partir de la Terrasse Dufferin
Source : Anne-Marie Dulude
Depuis 1971, c'est la Société des traversiers du Québec (STQ) qui permet à des millions de personnes annuellement de passer d'une rive du Saint-Laurent à l'autre ou de se rendre sur des îles à pied, à vélo ou en véhicule motorisé. La STQ dirige un réseau de 13 services maritimes couvrant le territoire de Montréal jusqu'à l'est du Québec, en passant par la Basse-Côte-Nord et les Îles de la Madeleine.
Deux traversiers, le NM Alphonse-Desjardins et le NM Lomer-Gouin font la traverse entre Québec et Lévis.
31/Bota Bota spa-sur-l'eau, Vieux-Port de Montréal
Source : Simon Ménard
À l'origine, le spa-sur-l'eau Bota Bota était un traversier durant les années 1950-1960. Le traversier Arthur-Cardin assurait la traverse entre Sorel et Berthier. Il avait été construit à Marine Industries en 1951. En 1967, il fut transformé en bateau-théâtre. Le ministère des Affaires culturelles lui donna le nom de L'Escale. Il effectua par la suite des tournées. Il se rendait près de différents villages et villes au bord du fleuve Saint-Laurent pour offrir des représentations théâtrales. Finalement, Conrad Handfield l'acheta en 1973. Le bateau L'Escale fut amarré sur la rivière Richelieu face à Saint-Marc. On y présenta des pièces de théâtre. Après le décès de son propriétaire en 1997, on continua d'y présenter des spectacles pendant dix ans. En 2008, on démantela la partie salle de spectacle et le bateau quitta Saint-Marc. Il fut transformé et on lui donna le nom de spa-sur-l'eau Bota Bota.
32/Le traversier NM Lucien-L. au Port de Sorel-Tracy
Source : Simon Ménard
Ce navire, construit à Marine Industries en 1967, effectue la traverse entre Sorel-Tracy et Saint-Ignace-de-Loyola. On lui a donné son nom en l'honneur de l'homme d'affaires de Sorel Lucien Lachapelle qui avait été propriétaire de la traverse avant sa prise en charge par la Société des traversiers du Québec.
33/ Le traversier NM Catherine-Legardeur au Port de Sorel-Tracy
Source : Simon Ménard
Ce traversier a été construit aux chantiers Davie à Lauzon en 1985. Il est affecté à la traverse entre Sorel-Tracy et Saint-Ignace-de-Loyola. Il porte le nom de l'épouse du premier seigneur de Saurel capitaine dans le régiment Carignan-Salières.
34/Le traversier NM Radisson
Source : Jean-Pierre Gagnon
Construit en 1954 aux chantiers Davie à Lauzon, ce navire effectue la traverse entre l'Isle-aux-Coudres et Saint-Joseph-de-la-Rive. Il porte le nom du célèbre explorateur du XVIIe siècle Pierre-Esprit Radisson.
35/Le traversier NM Félix-Antoine-Savard sur le fleuve Saint-Laurent
Source : Jean-Pierre Gagnon
Il effectue la traverse entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine mais il est parfois utilisé entre Sorel-Tracy et Saint-Ignace-de-Loyola. On l'a baptisé ainsi en l'honneur du célèbre auteur du roman Menaud maître-draveur.